Salut les gamers ! Aujourd’hui, on se penche sur un sujet croustillant : l’Esports World Cup et ses retombées potentielles sur l’Arabie saoudite. Ce pays pourrait-il devenir la nouvelle terre promise de l’e-sport mondial ? Attachez vos ceintures, ça va fragger sec !
Bonjour, je suis Arthur, passionné des jeux vidéo et âgé de 49 ans, et aujourd’hui, je vous propose une plongée dans l’incroyable univers de l’Esports World Cup. Nouvel événement spectaculaire qui pourrait bien changer la donne pour l’Arabie saoudite sur la scène e-sportive mondiale.
Des millions de dollars en jeu #
La somme promise par ce tournoi est carrément mirobolante. Pas moins de soixante millions de dollars seront distribués aux participants de l’Esports World Cup, qui se déroulera du 3 juillet au 25 août à Riyad.
Présenté par le prince héritier Mohammed Ben Salman, alias « MBS », cet événement se veut le successeur d’un autre tournoi saoudien, le Gamers8. MBS voit grand et vise à faire de l’Arabie saoudite une véritable « plaque tournante » du jeu vidéo mondial d’ici 2030.
Une stratégie d’investissement public massive #
Pour atteindre cet objectif ambitieux, le royaume saoudien met le paquet avec une stratégie d’investissement public massif chiffrée à 38 milliards de dollars. Oui, vous avez bien lu ! Cet été, et probablement pour les étés à venir, Riyad sera sous les projecteurs du monde entier grâce à l’Esports World Cup.
Pas moins de 30 équipes e-sportives parmi les plus prestigieuses du monde, dont les françaises Karmine Corp et Team Vitality, se mesureront dans 21 jeux vidéo de renom tels que League of Legends, Overwatch 2 et Rocket League.
Un modèle de financiarisation inédit #
Outre les récompenses proposées en fonction des résultats, l’Arabie saoudite a mis en place un modèle inédit de financiarisation via l’Esports World Cup Foundation (EWCF). Le Club Support Program encourage les clubs à former des équipes pour des jeux dans lesquels ils n’étaient pas encore investis, avec une prime substantielle à la clé.
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D’après Ralf Reichert, patron de l’EWCF, l’objectif est d’aider l’industrie de l’e-sport à « faire un bond en avant ». On évoque par exemple des financements à six chiffres pour les clubs qui relèvent ce défi.
Team Vitality, un exemple frappant #
L’écurie française Vitality en est un excellent exemple. Historiquement concentrée sur des jeux comme Counter-Strike et League of Legends, elle a récemment recruté pas moins de huit équipes pour participer à cette compétition.
Nicolas Maurer, directeur général de Vitality, se félicite de cette opportunité offerte par le tournoi. Selon lui, cette compétition est un véritable « accélérateur de particules », permettant à son équipe d’envisager une expansion internationale plus rapide.
Un avenir radieux pour l’e-sport en Arabie saoudite #
Avec ces initiatives, l’Arabie saoudite semble bien partie pour transformer le paysage mondial de l’e-sport. L’Esports World Cup pourrait être un tournant décisif, faisant du royaume une référence incontournable dans le domaine.
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D’ici 2030, si les ambitions du prince héritier se réalisent, Riyad pourrait devenir un hub mondial pour les compétitions de jeux vidéo, attirant l’attention et les talents du monde entier.